Eh bien oui, notre éternelle randonnée « Cromac » a bien eu lieu, enfin ! Déplacée en novembre, au lieu d’avril, nous étions sûrs de notre coup. Nous étions bien une quinzaine à avoir répondu présent sur la place de la Maison des Loisirs en ce début d’après-midi. Evidemment, les conditions n’étaient pas idéales, ne parlons pas du temps, quoique passable, mais des précautions qui devaient être prises. En effet distanciation, masques, gels hydro alcooliques, bien que devenus quotidiens, n’enthousiasmaient personne pour cette belle randonnée. Et surtout n’oublions pas les fameuses attestations. Notre vaillant Président veilla à ce qu’elles soient remplies conformément aux directives gouvernementales.
Nous disposions d’une heure, une seule heure légale pour notre sortie, il fallait faire fissa. Covoiturage oblige, une seule personne par voiture bien sûr, cela s’appelle le covoiturage non accompagné. Seuls les couples, les vrais, ont pu partager le même habitacle.
Nous voilà donc partis en voiture, à la queue leu leu ; 14 véhicules pour être précis, puisqu’un seul couple « homologué » nous accompagnait.
Nous y étions presque, là, à l’entrée du sentier juste après le tournant de Cromac, et bien, aussi incroyable que cela puisse paraitre, une estafette de gendarmerie nous bloqua, là, juste à notre point de départ, faut dire aussi que les voitures devaient respecter, elles aussi une distance réglementaire (Covid oblige) ce qui faisait quelques centaines de mètres d’étirement sur la chaussée.
He oui le fameux « papiers s’il vous plait » fut remplacer par « attestations si vous plait ». Le contrôle a bien pris 10 minutes, le temps de retrouver le fameux papier ou l’attestation dans les téléphones. Ça commençait bien. Heureusement notre Capitaine de route réussit à faire abréger les formalités. On pouvait commencer notre marche.
En file indienne à environ 4 mètres, les uns des autres, on avance. Que c’est plaisant de marcher en entendant tous ces conciliabules tonitruants ! Oui, à grande distance, pas évident de poursuivre une saine conversation.
Bien sûr à l’embranchement de deux chemins nous avons pris le mauvais, bien que certains insistaient pour prendre l’autre, mais l’adjoint de notre capitaine de route (pas de gendarmerie) resta inflexible. Evidemment arrivés dans une cour de ferme, masqués et donc méconnaissables, nous n’avons pas eu l’heur de plaire aux propriétaires des lieux qui nous obligèrent à rebrousser chemin.
En passant devant notre » guide » quelques réflexions du genre « je te l’avais dit, et ton plan alors ? « Certains ont même insisté pour lui dire que le temps allait manquer. Il fallait vraiment rentrer.
Non, les gendarmes n’étaient plus là pour un éventuel nouveau contrôle. La bonne humeur était revenue, nous l’avions faite cette fameuse randonnée toujours repoussés, bien qu’écourtée, masqués et à tue tête, le sort avait été vaincu.
Retour à la Maison des Loisirs, à l’heure tapante, notre Président avait bien préparé les choses. Un apéro dinatoire nous attentait : une table de 4 mètres de large sur 16 mètres de long avait été dressée pour permettre les distances de sécurité. Mais nous avions donc pu reprendre la tradition dans la gaité et la bonne humeur. Bon, à cette distance là, des uns et des autres, on n’a pas pu se dire grand-chose. Mais nous avons arroser cette sortie, et en tous points, respectueuse des instructions gouvernementales, Picon bières pour les uns ou bières pêche pour les autres. Nous avons attendu minuit pour regagner nos pénates, mieux valait ne pas prendre de risques supplémentaires.
On se souviendra longtemps de cette sortie, dans l’attente de la prochaine qui s’annonce tout autant contraignante, mais bon, il faut bien prendre du bon temps… gardons notre bonne humeur.
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Je pense que c’est une blague…. car certains ont tellement peur que je ne crois pas à cette rando
Tu nous a manqué …. ! tous le monde était unanime tu aurais pu venir